Emma Admin
Messages : 1693 Date d'inscription : 17/07/2013 Age : 36 Localisation : Rouen - 76
| Sujet: Vian Boris - L'écume des jours Dim 1 Sep - 7:40 | |
| L'écume des jours de Boris Vian Quatrième couverture :Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d'une modernité insolente, livre-culte depuis plus de soixante ans, Duke Ellington croise le dessin animée, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d'un nénuphar, le cauchemar va jusqu’au désespoir. Seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et de la musique des Noires américains.... | |
|
Emma Admin
Messages : 1693 Date d'inscription : 17/07/2013 Age : 36 Localisation : Rouen - 76
| Sujet: Re: Vian Boris - L'écume des jours Dim 1 Sep - 7:44 | |
| J'adore la façon d'écriture de l'auteur, il est entrain de décrire une scène et hop il nous met un mot qui sort du contexte, mais cela peut passé inaperçu. Je copier un résumer que j'ai trouvé parce que je trouve que cela décrit bien l'histoire : - Citation :
- Chick, Alise, Chloé et Colin passent leur temps à dire des choses rigolotes, à écouter Duke Ellington. Dans ce monde où les pianos sont des mélangeurs à cocktails, la réalité semble ne pas avoir de prise. On se marie à l'église comme on va à la fête foraine et on ignore le travail, qui se réduit à une usine monstrueuse faisant tache sur le paysage.
Pied de nez aux conventions romanesques et à la morale commune, L'Ecume des jours est un délice verbal et un festin poétique. Jeux de mots, néologismes, décalages incongrus... Vian surenchérit sans cesse, faisant naître comme un vertige chez le lecteur hébété, qui sourit quand il peut. Mais le véritable malaise vient d'ailleurs : ces adolescents éternels à la sensibilité exacerbée constituent des victimes de choix. L'obsession consumériste de Chick, née d'une idolâtrie frénétique pour un certain Jean-Sol Partre, semble vouloir dire que le bonheur ne saurait durer. En effet, l'asphyxie gagne du terrain, et l'on assiste avec effroi au rétrécissement inexorable des appartements. On en veut presque à Vian d'être aussi lucide et de ne pas s'être contenté d'une expérience ludique sur fond de roman d'amour. | |
|